Pierre-Anthony Allard , né le 30 mai 196 0 à Chicago, est un photographe français, portraitiste, qui a longtemps été associé au Studio Harcourt dont il a signé en particulier le portrait de Carole Bouquet , devenue emblématique du style de ce studio.
Il a commencé sa carrière photographique comme informaticien au studio Harcourt en 1983 pour passer très vite laborantin puis assistant de Thierry Bouët , photographe principal de ce studio. Il devient l'unique photographe en titre du Studio Harcourt au départ de ce dernier en 1984.
Directeur artistique, puis directeur associé du Studio. Il quitte le Studio en 1985.
En 1987, il le réintègre, alors qu'il est installé au 10 rue Royale , Paris.
En 1992, Allard rachète la marque Studio Harcourt
avec deux
associés, François-Denis Poitrinal et Daniel Bour et installe le Studio au 30, rue des Acacias,
Paris, avec un plateau de cinéma 200 m2 .
IL quitte à nouveau le studio en 2008, racheté parpar un homme d'affaires, spécialiste de l'immobilier, Francis Dagnan.
De 2008 à aujourd'hui : il est photographe indépendant .
Ipoursuit aujourd’hui
son travail sur la grande scène de la rue : des kiosquiers de Paris
(expo 2009) à la campagne électorale 2012, du luxe de Moscou à la Maison
d’arrêt de Clairvaux, des Massaï de Tanzanie
aux dirigeants du CAC 40. Il donne régulièrement des conférences en
France et en Europe sur l'histoire de la lumière, en hommage à Henri
Alekan( Directeur de la photographie de nombre de films références comme la Belle et la bête, Les maudits, Austerlitz....)
Ces clichés, illustrent parfaitement à quel point ce studio est si mythique et à quel point il porte en lui une partie de l'histoire de la photographie française.
Il faut dire que ce studio légendaire est quand même le seul en France où, depuis plus de 70 ans, s'y bousculent les célébrités les plus glamours et les plus représentatives du 7ème art.
Nous avons tous en tête une photo d’une célébrité réalisée par le studio Harcourt et pour moi les plus belles sous la direction de P-A Allard. A lire : Mes années Harcourt", son ouvrage sur son travail au studio.
En effet, P. A Allard a effectué la majeure partie de son parcours au Studio Harcourt, et il en fut même le directeur artistique pendant près de nombreuses années, jusqu'en 2008, où il redevint photographe indépendant. Il poursuit aujourd’hui son travail sur la grande scène de la rue : des kiosquiers de Paris (expo 2009) à la campagne électorale 2012, du luxe de Moscou à la Maison d’arrêt de Clairvaux, des Massaï de Tanzanie aux dirigeants du CAC 40.
Une chose est sure, les souvenirs de Pierre-Anthony sont vraiment passionnants à suivre pour qui s'intéresse un peu à la photographie et aux stars du 7ème art Il y a raconte en effet, avec une verve et un humour, des anecdotes, drôles, touchantes ou extravagantes des anonymes et célébrités rencontrées .
I nterview BAZ’ART :
B BA : Q uelles sont pour vous les principales caractéristiques d'une photo correspondant parfaitement au style Harcourt?
PAA :Une photo Harcourt, c'est la sacralisation du sujet photographié par la lumière. Une lumière très particulière, ce que nous appelons l'éclairage modelé en trois-points ou, si vous préférez, ce rendu en clair-obscur si caractéristique.
3. De toutes les stars qui ont posé pour vous, quelle serait la rencontre la plus mémorable, et pour quelles raisons?
Sans conteste, ma rencontre avec Isabelle Huppert que j'ai longuement évoquée dans mon livre. Une actrice extrêmement professionnelle qui m'a appris le temps d'une séance des points essentiels dans mon métier, comme la rapidité dans la prise de vue et la position du sujet, le fameux trois-quarts.
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5. Votre ouvrage parle longuement de votre obsession d'une lumière idéale pour parvenir une photographie réussie. Pourquoi vouer un tel culte à la lumière?
La lumière est la matrice de toute création picturale. La lumière est un facteur d'émotion partagée par les cinéastes, les photographes et les peintres. Vous savez, j'ai passé des heures dans les musées à me pencher sur des tableaux de peintres qui exaltaient le pouvoir de la lumière. J'étais fasciné par Rembrandt et Georges de La Tour. Rappelez-vous ses tableaux et son utilisation extraordinaire des contrastes entre l'ombre et la lumière pour donner une force à la scène. Des cadrages parfois très serrés, à la manière de plans cinématographiques en laissant la lumière découper les contours de ses personnages. En fait, si la lumière me parle autant, c'est qu'elle parle ! Elle raconte l'histoire, accentue son côté dramatique ou au contraire son côté joyeux.
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